50 ans après, le colonialisme Français tue toujours en Algérie.
Le nombre de victimes depuis l'indépendance est de plus de 100 000 morts et blessés.
Installées progressivement dès 1956, ces lignes infernales comptaient, selon une étude présentée le 19/6/96 lors du séminaire de Naâma par les chercheurs du Centre national d'études et de recherches (le mouvement national de la révolution du 1er Novembre 1954), 913 000 mines sur la frontière Est de Annaba à Chatt el-Ghers aux portes du désert en passant par Ben M'hidi, Besbes, Dréan, Boukamouza, Bouchegoul, Souk- Ahras, M'daourouche, Tébessa et N'kiren, et 42 000 autres à l'ouest du Port Say au sud de Béchar, en passant par Tlemcen, El Haricha, Mecheria, Aïn Sefra, El Ksour, Mourias et Souari.
Les champs de mines, installés entre 1956 et 1959 le long des 460 km de frontière avec la Tunisie, et des 700 km de frontière avec le Maroc